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LE PIÈGE DE LA CHARITÉ COMME VALEUR SUPRÊME
Ce n’est pas par hasard que Jésus a formulé deux réponses – et non une – à la question du pharisien. En effet, la première réponse correspond à la dimension verticale tandis que la seconde correspond à la dimension horizontale. Ce qui veut dire que, tant qu’on reste dans le domaine de la charité, on occulte la dimension verticale. Autrement dit, on se focalise sur Dieu le Fils en oubliant Dieu le Père. Se focaliser d’une manière quasi exclusive sur l’incarnation, c’est créer un déséquilibre dans la Sainte Trinité. Il y a le risque de sombrer dans une dérive matérialiste et déboucher sur l’hérésie de la glorification de l’Homme au détriment de la glorification de Dieu.
Alors que faire ? Rétablir l’équilibre en se remémorant le Décalogue, dont le deuxième commandement appelle à ne pas tomber dans l’idolâtrie. Voici trois exemples d’idolâtrie :
1.Vénérer la devise de la république, « liberté – égalité – fraternité », c’est de l’idolâtrie :
- La liberté s’arrête aux dix commandements, ce qui n’est pas dit.
- L’égalité : nous sommes tous égaux devant Dieu, mais nous respectons les inégalités naturelles. C’est l’opposé d’une conception absolue de l’égalité.
- Comment parler de fraternité alors qu’on nie l’existence du Père ?2.Un chrétien ne peut pas être pour la souveraineté de Dieu le dimanche et pour la souveraineté du peuple les autres jours de la semaine. C’est aussi de l’idolâtrie.
Dans le contexte d’apostasie qui domine aujourd’hui le monde, faisons comme Jonas. Rappelez-vous : quand Dieu lui a demandé d’aller dans la ville de Ninive afin d’avertir ses habitants qu’il allait détruire la ville du fait de l’immoralité qui s’y était installée, Jonas a refusé, s’est sauvé et c’est ainsi qu’il s’est retrouvé dans le ventre d’une baleine. S’étant repenti, il partit pour Ninive et avertit si bien sa population que tous se repentirent et Dieu ne détruisit pas la ville.
POUR UN ROI TRES CHRETIEN
Pendant treize siècles, le plus ancien royaume d’Europe, la France, fut dirigé par un Roi surnommé « très chrétien » . Pourquoi ?
Après le baptême de Clovis par l’archevêque de Reims, Saint Rémi, celui-ci laissa un testament indiquant clairement que la vocation de la France était d’abord de défendre la foi chrétienne ; si elle y répondait par ses actions, elle réussirait toutes ses entreprises, mais si elle montrait de l’hostilité vis-à-vis de l’Eglise, elle serait rudement châtiée. L’histoire de la France n’a fait que confirmer cette prédiction. Notamment, depuis 1789 et ses droits de l’homme sans Dieu, ne voit-on pas les catastrophes se succéder, les guerres devenir de plus en plus meurtrières et les régimes politiques être renversés les uns après les autres? A l’inverse, quand nous avons eu un saint roi comme Louis IX (précédé par plusieurs autres qui, avec moins de qualités, avaient vigoureusement défendu la chrétienté), la France a connu un très grand siècle de prospérité dont nous pouvons encore admirer certains effets, comme nos cathédrales.
Tous nos rois savaient que le vrai Roi de France était le Christ et qu’ils n’étaient que leur lieutenant : Jeanne d’Arc l’a fait acter devant notaire par Charles VII, Louis XIV lui-même l’a proclamé. En conséquence, vis-à-vis de son peuple, le roi avait des pouvoirs d’autorité temporelle et des responsabilités spirituelles ; il ne devait pas prendre des décisions politiques contraires à la morale chrétienne.
Le principal combat des rois a été leur lutte contre les pouvoirs féodaux d’abord puis contre les puissances financières (ex : Louis XIV contre Fouquet). Mais ils n’ont pas su stopper la dérive individualiste de la bourgeoisie influente et d’une partie de l’aristocratie.
POUR L’AVENIR :
La nécessité de tourner le dos à cette société devenue mondialiste qui nous mène aux pires catastrophes devient évidente. En remplacement, il faut :
- un roi , muni de pouvoirs d’autorité puissants, y compris militaires
- des corps intermédiaires représentatifs (familles, métiers, professions, communes)
- des lois imprégnées d’esprit chrétien
L’autorité du roi vient en aide à la faiblesse humaine et va jusqu’à écarter les obstacles à la vie surnaturelle de ses sujets : il est le garant des libertés. Loin des idéologies, il convient de retrouver le réalisme chrétien, c’est-à-dire souder le naturel et le surnaturel, le temporel et l’éternel.
C’est ce qu’on appelle la « monarchie institutionnelle », dans laquelle le roi, par son sacre, détient son pouvoir de Dieu et la constitution lui est soumise, à l’opposé des « monarchies constitutionnelles », dans lesquelles le pouvoir du roi est déterminé par la constitution. Ce sont ces dernières qu’on rencontre en Espagne, en Grande-Bretagne, en Belgique, etc. Mais c’est seulement dans les premières qu’on peut dire que le roi est le lieutenant de Dieu sur terre.
Après le temps de la justice (menaces monétaires, économiques, islamiques, sociales) viendra le temps de la miséricorde et du retour de la France à sa vocation première :
AVOIR UN ROI TRES CHRETIEN
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